Séries

Ces nuages, qui prennent parfois des formes bien étranges,
l’enfance qui se joue de nous, vient et va
Ce qui se transforme, s’évapore
Ce qui reste,
ce qui disparaît
Qu’imaginer après ?

En jouant sur le phénomène de paréidolie [1], j’ai voulu m’amuser à interroger la capacité que nous avons à modeler notre environnement, et donc le monde, la nature, à notre image...
Interroger la place que prend notre humanité.
Et, par le biais de cet anthropomorphisme, susciter, pourquoi pas, un peu d’empathie.

Avoir parfois un toit, un chez-soi pour s’abriter, un lieu à protéger. Dormir dehors ou dans le confort douillet d’un salon. À l’abri d’une voiture, d’un auvent, d’un carton. Profiter d’un recoin. N’avoir parfois qu’un sac pour maison. Sa maison.
Parfois un quartier, des potes à retrouver. Le temps de jouer, d’une virée. Former un clan. Parfois le semblant d’un foyer. Parfois errants, jamais fixés, ni aux mêmes endroits, ni aux mêmes instants.
Parfois bien tombés. Quelqu’un pour nourrir, protéger, aimer. (...)

Petits bouts de grands espaces, pays sages
rapportés de voyages
Souvenirs ou...
mirages ?

Se trouver seul, partir à la découverte, chercher, attendre, chercher encore et parfois trouver, faire un tour des détours et boucler la boucle, le temps d’une balade... Rencontrer

Les pieds bien ancrés ici, les yeux déjà partis vers l’ailleurs...